69èm jour (Mercredi 8 janvier) :
Alors que des trombes d’eau
se sont encore abattu dans la nuit, j’ai la surprise de découvrir un ciel quasiment
sans nuages à mon réveil et profite même d’un joli lever de soleil.
Je me
prends un simple pot de café et m’en vais sur le coup des 8h prendre un minibus
pour Trincomalee (30 Rs / 15 mn). Passage au marché situé à deux pas de la gare
routière. Important mais sans surprises. J’y prends quand même quelques photos
me disant que je ne vais pas en prendre beaucoup aujourd’hui et que ça remplira
l’article.
Je m’en vais ensuite visiter les sites mentionnés dans le GDR en commençant par le temple de Kali en cours de rénovation.
Là encore rien de bien surprenant.
Là encore rien de bien surprenant.
A côté, le vieux
cimetière colonial abritent les habituelles tombes et mausolées des
fonctionnaires de sa Majesté qui succombèrent à la malaria où à d’autres
maladies tropicales, abandonnée depuis belle lurette et aux épitaphes mangées
par les mousses. Qu’elle n’est pas ma surprise d’y découvrir un groupe de
daims. Enfin, une demi surprise car un couple de français rencontré à
Polonnaruwa m’avait montré une étonnante photo d’un daim déambulant en pleine
gare de Trincomalee.
Passage par la plage « Dutch Bay » en forme de demi lune, dans le prolongement de laquelle se trouve le fort Frederick. Ce dernier date de 1623 et on y accède en franchissant une jolie porte surmontée des armes d’Angleterre avec l’inscription « Dieu est mon droit ». Le fort est occupé par une base militaire mais on peut le traverser (sans prendre de photos) pour se rendre au temple hindou de Konesvaram situé au sommet d’une petite colline.
Plus intéressant pour la ferveur religieuse dont il fait l’objet que pour son architecture. On y trouve deux « arbres à souhaits » couverts de centaines de petites cages et de bout d’étoffes sur lesquels chacun inscrit ses vœux. Pour que ceux ci soient exaucés, on achète une noix de coco qu’on surmonte d’une bougie avant de prier. Puis on fracasse la noix dans un espace entouré d’une grille.
Depuis le fort on découvre une jolie vue sur la côte d'en face.
Je reconnais la plage où je suis allé hier et m'aperçois que j'avais marché en fait jusque Trincomalee.
Je reconnais la plage où je suis allé hier et m'aperçois que j'avais marché en fait jusque Trincomalee.
Là encore, des arbres gigantesques, en particulier plusieurs banyans comptant parmi les plus imposants du pays.
Les Sri Lankais ont vraiment des goûts de chiottes pour la déco !
Il est 10h45 et j’en ai déjà
fini avec les visites de Trincomalee. Comme il fait de plus en plus beau je me
dit que c’est l’occasion de passer l’après midi à Nilaveli, plage situé à une
dizaine de km au nord d’Uppuveli. Je retourne donc à la gare routière. Un tuk
tuk s’arrête et me propose de m’y conduire gratuitement. Il me dépose juste
devant la Bank Of Ceylon où j’effectue mon 4èm change du voyage (Tx 172 Rsbr />
11h30 : Départ en
bus pour Nilaveli (40 Rs / 1h pour 18 km !). Je descends donc au km 18 à
la hauteur du Nilaveli Beach Hotel. J’arrive à la plage après 20 mn de marche
sur une piste. L’hôtel possède une jolie piscine dont l’accès au non résidents
est possible pour 500 Rs. Je préfère aller me baigner dans la mer bien que le
drapeau soit rouge. Mais l’eau est parfaite (ni trop chaude, ni trop froide (25
à 26°)). Comme c’est mon habitude je ne tarde pas à me mettre à marcher sur la plage
en direction du nord qui me semble plus joli.
La plage est immense mais manque d’unité. Quelques parties bordées de cocotiers, d’autres de pins ou de palmiers rôniers et d’autres encore ravagés par le tsunami. Par contre la plage est vraiment déserte. Je n’y ai vu que trois hôtels confortables (dont le Nilaveli Beach Hotel et le Pigeon Island Beach Resort (en cours de rénovation). Hôtel qui doit son nom à l’ile située juste en face réputée pour son récif de corail. Une seule guest house en retrait de la plage derrière le Nilaveli Beach Hôtel. Peut être y en a-t-il d’autres du côté du sud.
Je m’arrête régulièrement pour me rafraichir n’ayant pas pris le soin d’emporter de la crème solaire avec moi. J’arrive à l’extrémité de la plage à 15h après m’être arrêté un long moment observer et participer à la remontée d’un filet. Scène que les pêcheurs renouvellent chaque jour et qu’il est toujours intéressant de voir. En plus c’est le grand beau temps et je prends de nombreuses photos et des vidéos que j’ajouterai à mon retour.
La plage est immense mais manque d’unité. Quelques parties bordées de cocotiers, d’autres de pins ou de palmiers rôniers et d’autres encore ravagés par le tsunami. Par contre la plage est vraiment déserte. Je n’y ai vu que trois hôtels confortables (dont le Nilaveli Beach Hotel et le Pigeon Island Beach Resort (en cours de rénovation). Hôtel qui doit son nom à l’ile située juste en face réputée pour son récif de corail. Une seule guest house en retrait de la plage derrière le Nilaveli Beach Hôtel. Peut être y en a-t-il d’autres du côté du sud.
Je m’arrête régulièrement pour me rafraichir n’ayant pas pris le soin d’emporter de la crème solaire avec moi. J’arrive à l’extrémité de la plage à 15h après m’être arrêté un long moment observer et participer à la remontée d’un filet. Scène que les pêcheurs renouvellent chaque jour et qu’il est toujours intéressant de voir. En plus c’est le grand beau temps et je prends de nombreuses photos et des vidéos que j’ajouterai à mon retour.
Pigeon Island
A gauche, la piscine de l'hôtel Nilaveli Beach, à droite une des chambres
On se demande ce que vient faire cette espèce de cheval de Troie,
en bordure de plage, entouré de fils barbelés.
en bordure de plage, entouré de fils barbelés.
A choisir je préfère
Uppuveli, plus petite, dotée d’adresses petits budgets et de petites
alimentations (inexistantes à Nilaveli du moins dans le secteur où je suis
allé).
Petite attente (30 mn
environ) du bus me ramenant à Uppuveli (30 Rs / 20 mn) où j’arrive à 17h30 et
fin d’après midi passée à la guest house.
Pour en savoir plus sur Trincomalee, cliquez ICI
Pour en savoir plus sur les jours suivants passés à Uppuveli, consulter le précédent article.
Encore un plaisir immense et une journée qui commence plaine de rêves.
RépondreSupprimerMerci et gros bisous
PS tu as vu pour les huiles de massage ?
Je t'embrasse
Cécile
Coucou Cécile, je n'ai pas oublié pour tes huiles mais j'attends la fin de mon voyage pour ne pas avoir à me charger et d'autres part je serai dans un coin plus adapté pour les trouver. Ravi de te faire partager mes émotions et surtout de maintenir ton intérêt pour mon blog. Je suis sur que tu adorerais le coin où je suis en ce moment. Je vais avoir du mal à en repartir et je t'avoue que l'idée de rentrer commence à m'échauffer l'esprit. J'aimerais que ça ne s'arrête jamais. Bisous. GG
RépondreSupprimerest il possible d'imaginer s'installer là bas ?
Supprimercécile