PINNAWELA - KELANIYA - CHILAW

80èm jour (Vendredi 24 janvier) :  

Après un simple café, je quitte la guest house avec le sac sur le dos. Il est 7h et je marche sur la route en attendant qu’un bus passe. Je passe devant la fabrique de papier et m’y introduit en ayant (sans le vouloir) trompé la surveillance du gardien. Le patron m’informe que je peux revenir dans un heure pour la visiter. En attendant je m’en vais me faire une agréable balade dans les rizières (en ayant pris soin de laisser mes sacs à la fabrique). Le ciel est dégagé et la lumière est superbe à cette heure.

Je vais rester une heure à la fabrique. Le patron en personne me faisant la visite dans les moindres détails et me laissant prendre autant de photos que je le souhaite. Les procédés et les résultats sont assez proches d’une usine que j’avais visité en Inde du nord qui réalisait le papier à partir de jeans alors qu’ici on utilise les excréments des éléphants. En fin de visite je négocie un éléphant qui présente un défaut (1500 Rs au lieu de 3500.

Il est 9h30 qu’en j’en ressors. Juste le temps de me rendre en tuk tuk à Pinnawela (200 Rs) pour voir le départ des éléphants de l’orphelinat pour la rivière. Pour cela, on a pas besoin de payer un billet d’entrée, il suffit de se positionner en bordure de route près de la sortie. Je passe d’abords me boire un café dans une gargote pour y laisser mes sacs et vais me poster juste à la sortie de l’orphelinat afin que je puisse filmer les éléphants sans avoir de touristes dans la ligne de mire. Il faut dire qu’ils sont très nombreux aujourd’hui (je parle des touristes) et j’ai sans doute bien fait de visiter l’orphelinat hier en fin d’après midi.

Quelques achats de porte-clefs (avec des éléphants !!!) et tuk tuk jusque la gare (200 Rs). Un train pour Colombo est juste sur le point de s’en aller. Il s’agit d’une  espèce de RER avec banquettes latérales. Le train est quasiment vide (et donc sans aucun touristes) lorsque je pars (à 11h). Les touristes qui visitent Pinnawela sont pour la plupart véhiculés et ne font qu’y passer. Ce qui explique le nombre réduit de guest houses.

A 13h15 je descends à Kelaniya, quelques km avant Colombo. Le train m’aura couté 70 Rs (en classe unique). Je commence par me renseigner sur les prochains départ pour Chilaw. On m’annonce 14h49 et 16h44. Ça me laisse juste le temps d’aller visiter le temple (situé à environ 5 km de la gare).

Agrandir le plan

Il s’agit d’un des trois sites sacrés que le Bouddha  aurait visité dans l’ile, ce qui explique son importance religieuse. Le stupa  aurait été construit sur un trône orné de pierres précieuses destiné au Bouddha. Pour m’y rendre je négocie un tuk tuk à 500 Rs (A/R avec attente).

Le site possède en son centre un Bodhi Tree qui fait l’objet d’un importante vénération qui me rappelle ce que j’ai pu voir à Anuradhapura. Il y a également un temple moderne (mais magnifique avec ses frises de nains, ses éléphants, ses statues de divinités hindoues et surtout de superbes peintures intérieures. J’y reste une bonne demi heure et reprends le tuk tuk (a qui j’avais laissé mes sacs). Il faut dire que c’est la troisième fois que je laissais mes sacs aujourd’hui (avec tous mes objets de valeurs, passeport, argent…) à des inconnus sans avoir la moindre appréhension. C’est aussi cela le Sri Lanka, un pays où ne risque jamais d’être volé.

De retour à la gare, j’ai le temps de me prendre un en cas (samosas à l’œuf et thés). Le train aura quand même une demi heure de retard et ne partira donc qu’à 15h15 pour Chilaw (70 Rs). Il s’agit la encore d’un RER.

Arrivée à destination à 17h30. Je négocie un tuk tuk pour la plage. La côte nord ouest au dessus de Negombo est complètement ignorée des touristes et je n’ai donc que peu d’informations sur la ville. Seul le guide du Petit Futé, vraiment très complet, en parle. Le tuk tuk me dépose près du Rest House, le seul hôtel situé en bordure de plage. Hôtel d’Etat avec des chambres à 1500 Rs (+ 10 % de taxes) passant à 2000 Rs (+ taxes) pour une journée entière !!!.

M’étant habitué à des nuitées bien plus bon marché je tente ma chance en me dirigeant vers le centre ville. Ne trouvant rien, je fais appelle à un homme à lunettes. C’est ma technique lorsque je dois m’adresser à un local pour avoir un renseignement. Porter des lunettes est un signe de bonne situation d’un point de vue social (dans ce type de pays). Ce sont donc des gens éduqués qui maîtrisent bien l’anglais !. Effectivement l’homme, tenant une agence de voyages  me dirige vers un tuk tuk en lui donnant l’adresse où me conduire.

J’arrive à l’hôtel Shan Inn, une maison individuelle dans une partie calme de la ville. Les chambres sont à 1000 (AC), 850 Rs (TV) et 750 Rs. Je choisi une des chambres (très sommaires) à 750 Rs  C’est surtout la salle de bains qui pose problème !!!.

Je demande où il m’est possible de dîner et on m’explique le chemin.

A 19h15 je m’en vais dîner. Au bout d’un quart d’heure j’arrive à la gare routière et m’installe dans une gargote où je me fais servir un chicken fried rice (excellent) accompagné de 2 thés au lait tout aussi excellents,  le tout pour la modique somme de 270 Rs.

Entreprise de pompes funèbres

Retour à l’hôtel à 20h30.

Un coup de barre, conséquence du rythme soutenu depuis mon départ d’Arugam Bay fait que je me couche aussitôt. Mais n’arrivant pas à trouver le sommeil (surtout à cause de bruit provoqué par le ventilo), je m’en vais m’installer dans une autre chambre en pleine nuit.