15èm
jour : Mercredi 20 novembre :
En règle
générale, je dors très bien et le bruit ambiant ne me gêne pas. Mais cette fois
je n’ai pu fermer l’œil à cause d’une sono d’un bar des environs crachant ses
décibels jusqu’à 3h du matin. Un peu comme le goutte à goutte ou les aiguilles
d’une horloge, un bruit régulier qui prend vite la tête. Je me réveille quand
même à 6h, les yeux légèrement gonflés et suis déjà à bord d’un bus pour Galle
à 6h30. 30 mn de trajet (35 Rs) et me voici arrivé à l’un des sites majeurs de
la côte sud ouest
Après un
petit déj dans une gargote (brioche et café, dégueulasse comme d’habitude (il
faut vraiment que je me trouve des dosettes de nescafé), je me dirige vers le
fort, autrement dit le quartier historique entièrement ceinturé de remparts
bien conservés.
On y peut y
pénétrer par deux portes, la Main Gate (sans intérêt) et la Old Gate qui a
conservé à l’extérieur les armoiries britanniques et, à l’intérieur, le signe
de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales avec deux lions surmontés d’un
coq.
C’est entre
ces deux portes que je suis tombé sur plusieurs couples sur le point de se
marier
venus là pour des séances de photos avec mise en scènes plutôt comiques.
Dans le même
secteur, on trouve deux églises. La première, la Dutch Reformed Church ou
Groote Kark, construite en 1775, reconnaissable à sa façade blanche, possède un
intérieur sombre et austère. Au sol, de nombreuses pierres tombales blasonnées
(et cachées en partie par les bancs posés dessus) rappellent celles de la Wolfendaal
church présentées dans l’article sur Colombo.
L’autre, la All Saints, est une église anglicane, construite dans le style néogothique vers 1870.
Elle possède quelques jolis vitraux.
Il est
intéressant de faire le tour des remparts comportant de nombreux bastions entre
autres, le bastion de la Pointe Ultrecht ou s’élève un phare tout blanc
construit au début de la seconde guerre mondiale et auprès duquel on peut voir
la mosquée Meeran Jumma installée depuis 1909 dans une ancienne cathédrale
portugaise.
A côté du
Clippenberg Bastion, c’est un stupa qui a été édifié sur les vestiges d’une
autre église portugaise.
Les maisons
ont des toits de tuiles romaines, les rues étroites se coupent à angle droit,
la circulation y est très limitée en dehors de tuk tuk. Galle doit obéir à un
cahier des charges précis pour préserver le style et la beauté de la ville et
des règles strictes d’urbanisme doivent être observées par les propriétaires.
Toitures en tuiles rouges, façades peintes dans des couleurs pastel, fenêtres en
bois naturel, pas de pancartes en plastique, pas de piscine dans l’enceinte du
fort…
L'hôtel Amangalla, installé dans une bâtisse construite en 1684 par le gouverneur hollandais |
Malgré cela,
je n’ai pas aimé. Trop aseptisé, trop de boutiques, de guest houses et de
restaurants. Des villes comme Cochin ou Panjim en Inde ayant connu la même
histoire (portugaise, hollandaise et enfin britannique) sont bien plus
vivantes. Ici on a l’impression de se balader dans un musée à ciel ouvert dont
l’intérêt ne justifie pas son appartenance au patrimoine mondial.
A 11h, je
suis déjà ressorti du fort et m’en vais reprendre le bus après un court arrêt à
un petit marché aux poissons.
De retour à
Hikkaduwa, je me rends au Hugg Inn me boire une bière (300Rs) face à la mer.
Puis ordi dans la chambre, sortie baignade et bronzette. Dans le courant de
l’après midi, le ciel se charge en nuages (comme souvent depuis mon arrivée) et
je finis l’après midi sous ma paillote WiFi. Transfert très lent aujourd'hui
Je dîne à l'hôtel sous ma paillote. Dhal curry accompagné d'une bière.
Pour en savoir plus sur Galle cliquez ICI
La photo en gros plan sur les mariés est superbe. Joce
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