ARUGAM BAY (ET ENVIRONS)

72èm jour (Jeudi 16 janvier) :

Petite journée très sympa qui commence par un petit déj (pot de café et french toast).

Je commence à bien sympathiser avec le couple de français qui a vécu un moment à Nice. Alors qu’ils s’en vont explorer les environs en scooter, balade que je me réserve pour plus tard, je m’en vais découvrir à pied le littoral, en longeant comme d’habitude la plage et en me dirigeant pour commencer vers le sud. J’ai attendu que le temps s’améliore, le ciel étant très couvert à mon réveil.

Finalement à 11h, le soleil commence à pointer son nez et je quitte la guest house.
La plage est vraiment préservée (si on la compare à Una Watuna par exemple) et les quelques hôtels et guest houses sont assez espacés.

Le beach Hut est caché derrière ces arbres

Certains n'ont pas peur d'invoquer les démons !

Le Aloha est également une adresse sympa avec ses cabanes mais le coin est bien trop calme pour moi.

De ce coté de la plage, le seul hôtel de catégorie supérieure

J’arrive rapidement à un premier village de pêcheurs situé au bout de la plage.

Vue sur le coté opposé d'Arugam Bay

Puis après avoir atteint la pointe je découvre une nouvelle plage déserte et d'autres pêcheurs qui sont en train de remonter les filets, scène que j’ai déjà vu à Nilaveli mais que je ne me lasse pas de voir. Ici c’est encore plus chouette et je prends de nombreuses photos et plusieurs vidéos.

Je continue à me diriger vers le sud et me trouve bloqué à l’endroit où la mer rentre à l’intérieur des terres pour former une lagune. Impossible de franchir le chenal l’eau m’arrivant jusqu’aux épaules. Comme j’ai mon sac avec l’appareil photo je reviens sur mes pas. Il est déjà près de 14h.

D'autres groupes de pêcheurs remontent encore des filets. Exercice très physique qui les occupent une bonne partie de l'après midi et qu'il renouvellent tous les jours durant les quatre mois d'hiver. Les filets peuvent peser jusqu'à 500 kg (d'une valeur d'environ 50 000 Rs).

De retour à la guest house peu avant 16h, je passe une fin d'après midi classique partagée entre travail sur le blog, discussion et dîner.

73èm jour (Vendredi 17 janvier) :

A mon tour de louer un scooter pour aller visiter l’ensemble des sites mentionnés dans le routard. Je m’en vais vers 10h en prenant la route du sud menant à Panama soit 15km de route goudronnée traversant principalement des rizières.

De Panama part une piste menant 15 km plus loin au Kumana National Park. Le trajet permet de voir de beaux paysages (plans d’eau et rizières) et pas mal d’animaux dont de nombreux oiseaux (marabouts, hérons, aigrettes, martin pêcheurs, ibis....) au milieu de lotus et de jacyntes d’eau).

L’absence de circulation, le calme et la beauté des paysages en font une balade fort agréable. On y croise aussi des paons, des buffles, des varans, des daims et avec un peu de chance des crocodiles et même des éléphants.

Tout au long de la piste des panneaux les différents animaux visibles susceptibles d'être vus dans la réserve.

4 km avant de parvenir à l’entrée du parc une autre piste mène (1 km) au Kudumbigala Sanctuary, perché au sommet d’une énorme masse granitique.

Un sentier au milieu d’une jungle foisonnante mène dans un premier temps à un petit monastère troglodytique.

En prenant le petit sentier qui part sur la gauche on arrive à un autre monastère bâti à proximité d’un premier dagoba.

Retour sur ses pas avant d’emprunter un autre sentier suivi d’une courte ascension pour arriver au sommet du rocher sur lequel se dresse un autre dagoba de brique datant du III° siècle avant J.C. La vue y est magnifique et rappelle un peu le type de paysage que l’on peut voir à Sigirya à savoir une jungle très dense, la vue portant jusqu’à la mer. De nombreux rochers émergent un peu partout.

Retour à la piste principale pour rejoindre l’entrée du parc. On y retrouve les mêmes animaux que ceux visibles à l’extérieur. On peut donc zapper cette visite d’autant plus que l’entrée doit coûter 1100 Rs auquel il faut ajouter les frais de jeep. Par contre il est conseillé d’aller jusqu’à l’entrée pour y visiter un petit musée gratuit avec une belle collection de squelettes entre autre.

D’autre part on se trouve tout près du village d’Okanda, intéressant pour son temple dédié à Murugam, ses huttes de pêcheurs et sa longue plage déserte.

Il est 14h quand je rebrousse chemin.

En une heure de temps j’arrive à Pottuvil et prends la direction de Monaragala pour aller visiter le temple de Magul Maha Vihara situé à 12 km. L’accès à ce temple est pour le moment gratuit. On demande quand même que l’on verse une petite donation (au montant de son choix). Son principal intérêt réside dans le fait qu’il est très peu visité. Evidemment on est loin de la richesse de sites comme Anuradhapura voire Mihintale mais il mérite le déplacement ne serait ce que pour sa pierre de lune unique dans le pays car représentant des éléphants surmontés de cornacs.

Retour sur Pottuvil. Arrêt à un autre site, non mentionné dans le GDR, le Kote Vehera. Il faut dire que l’on y voit que la base d’un stupa (qui devait être important).

Arrêt à la pompe pour faire le plein (500 Rs, mais 300 Rs aurait suffit largement) auquel s’ajoute la location du scooter à la journée (800 Rs).
Il me reste encore le temps de me rendre au Modu Maha Vihara Temple situé à au nord d’Arugam Bay en bordure de mer, caché dans les dunes de sable.

Là aussi l’accès est gratuit. Il s’agit des vestiges d’un temple datant d’environ 2000 ans. Selon la légende, le roi l’aurait bâti en l’honneur de sa fille, qu’il consentit à sacrifier afin d’apaiser le courroux de l’océan. Du temple il ne reste que quelques piliers et trois statues de pierre. A quelques mètres, une douzaine d’autres piliers sous un grand arbre.

Retour à la guest house à 17h30.

Nouvelle soirée barbecue sur la plage (500 Rs) proposée par la guest. Moins bien que la fois précédente.

74èm jour (Samedi 18 janvier) :

Journée cool passée à la guest house. Travail sur le blog, baignade, bronzette, discussion. Cette guest house est encore plus sympa que celle d’Uppuveli. L’environnenent tout aussi beau, le temps magnifique désormais. Il me reste une bonne dizaine de jours et réfléchis à ce que je vais faire durant cette fin de voyage. Rester ici (très tentant évidemment) à me la couler douce sans quasiment rien dépenser, commençant à m’y sentir vraiment bien, rencontrant d’autres routards, disposant d’une bonne connexion pour travailler sur le blog. J’ai aussi de quoi m’occuper en lisant, regardant des films, écoutant de la musique, consultant internet….Sur que je ne verrais pas le temps passer. D’un autre côté, j’ai toujours un peu la bougeotte et il n’est pas dit que j’en reparte en début de semaine prochaine. Il me restera alors une semaine pour découvrir la côte au nord de Colombo. Dans les deux cas je me réjouis à l’idée de repasser par la région des montagnes du centre et effectuer la totalité du voyage en train entre Badulla et Colombo.

75èm jour (Dimanche 19 janvier) :

76èm jour (Lundi 20 janvier) :

Les journées se suivent dans la bonne humeur. Il faut dire que l'ambiance à la guest est très sympa (que ce soit au niveau du personnel adorable que des autres routards) et que l'environnement pousse à la paresse. Je vais vraiment devoir me faire violence pour partir d'ici et je retarde chaque jour un peu plus le moment du départ. En plus je m'aperçois que la météo est très mauvaise chez moi et j'éprouve de moins en moins l'envie de rentrer. S'il n'y avait pas les randos raquettes et le plaisir de revoir les copains, je rempilerais bien pour 3 autres mois. J'ai donc pris la décision de quitter ma cabane mercredi pour partir sur Badulla, terminus de la ligne de train partant de Colombo.

Pour en revenir à la journée d'aujourd'hui, je n'ai rien fait de la matinée à part discuter et me marrer. En début d'après midi je suis parti à pieds à Pottuvil avec Guy et Sylvie pour assister à la remontée des filets. Je me suis arrêté en chemin visiter une école coranique et ai mis un peu le souk dans l'école alors que les élèves étaient en pleine révision à la veille d'un examen. J'ai retrouvé ensuite le couple de français dans la maison du patron des pêcheurs que ces derniers fréquentent depuis quelques jours.

Soirée ordinaire (et bien sympa) passée à la guest house.

77èm jour (Mardi 21 janvier) :

Encore une journée tranquille (la derrnière à Arugam Bay !). Une simple visite à ce groupe de pêcheurs qui se contentent de lancer leurs filets, la mer étant trop agitée pour pêcher au large.